En provenance de Saint-Amand-les-Eaux (D2), Vanessa Moesta devrait pouvoir exprimer tout son savoir-faire à l'ACH. Bienvenue à notre nouvelle Ambitieuses !
Pourquoi as-tu décidé de rejoindre l’ACH ?
L’entraîneur de Saint-Amand a donné mon numéro à Rémi qui était à la recherche d’une ailière droite. Lorsqu’il m’a contacté, j’étais dans une période où je n’avais plus beaucoup confiance en moi. Lorsqu’il m’a parlé du projet du club, j’ai tout de suite adhéré. Et je me suis dit que passer de la deuxième division à la Nationale 1 me permettrait de me relancer.
Et puis, c’est aussi une nouvelle expérience.
Que penses-tu de l’équipe ?
Ca a l’air d’être un groupe assez vivant. Je connais déjà quelques joueuses, comme Anabelle par exemple (NDLR Anabelle Courcelles, capitaine de l'équipe) que j’ai rencontré à plusieurs reprises dont une fois en finale du championnat de France en 2015.
Décris-nous ton parcours dans le handball...
J’ai commencé le hand à 9 ans en Guadeloupe. C’est un de mes grands frères qui m’a initié à ce sport. J’y ai joué une fois et je n’ai jamais arrêté ! Je passais mon temps sur les terrains et j’ai vite progressé. J’ai été surclassé pour jouer en senior, on a été championnes de Guadeloupe en 2015 et j’ai joué les finalités dans l'hexagone. Cette année-là, on a été championnes de France !
Après cela, je suis rentrée en Guadeloupe et c’est là que j’ai été contacté par le club de Saint-Amand avec qui j'ai évolué pendant trois ans.
Comment s’est passé ton intégration dans ta nouvelle équipe à ce moment-là ?
Oh, ça a été très difficile au début ! D'autant que le nord de la France est assez froid...(rires). Je n’étais pas habituée à être seule donc cela a été compliqué. Mais j’ai vraiment été encouragée et boostée par ma famille et mes amis. Petit à petit, je me suis intégrée et aujourd’hui ça se passe mieux même si la Guadeloupe me manque beaucoup !
Pourquoi as-tu participé à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) avec le Congo ?
C'est complètement dû au hasard ! L’équipe cherchait une ailière droite et m’a contacté. Comme je suis française, j’ai hésité à signer de peur que cela soit mal vu. Mais après réflexion, je me suis dit que je n’avais rien à perdre. Ça a été une belle expérience personnelle. Depuis, je continue avec elles et je fais toujours les stages lorsqu’il y en a. La prochaine CAN a lieu en décembre prochain et j’y participerai si on m’appelle encore.
Quelle genre de personne es-tu ?
Je suis une personne souriante, aimable, sociable mais un peu réservée quand même...
Quels sont tes passe-temps en dehors du handball ?
Le hand ! (rires)